Memorial Funeraire

Pompes funèbres

Pompes funèbres habilitées par la préfecture.

Urgence décès 7j /7j et 24h/24h

Pompes funèbres habilitées par la préfecture.

Obsèques écologiques : les modes d’inhumation insolites et respectueux de l’environnement

Aujourd’hui en France, seules la crémation et l’inhumation traditionnelle sont autorisées. Pourtant, ailleurs dans le monde, de nouveaux modes funéraires émergent, combinant originalité et respect de l’environnement. Face à l’urgence climatique, penser à une obsèques écologique devient une priorité, même après la mort. Aquamation, humusation, promession : ces méthodes alternatives connaissent un succès croissant à l’étranger.

L’essor des obsèques écologiques : quel constat en France ?

Face à la crise climatique, de plus en plus de Français cherchent à réduire leur empreinte carbone, y compris lors de leurs funérailles. Mais quelles sont les solutions possibles en dehors de l’inhumation classique ou de la crémation ?

On sait désormais que les deux formes actuelles de sépulture polluent :

  • La crémation émet du CO2 et consomme beaucoup d’énergie.
  • L’inhumation traditionnelle engendre une pollution indirecte, notamment liée au transport de granit pour les monuments funéraires.

Selon une étude menée en Île-de-France en 2017, l’option la plus écologique reste l’inhumation en pleine terre, sans infrastructure, ni béton.

Cependant, en France, la législation actuelle freine l’adoption de nouvelles pratiques, notamment à cause de l’obligation du cercueil. Or, l’enjeu écologique pousse à repenser nos rites funéraires.


Aquamation : une crémation écologique à base d’eau

L’aquamation, ou crémation par l’eau, a attiré l’attention en décembre 2021, suite aux obsèques de Desmond Tutu, militant sud-africain. Ce procédé innovant paraît surprenant, mais il repose sur la dissolution du corps dans un bain alcalin chauffé, à base de potassium et sodium.

Le processus dure entre 5 et 10 heures, au terme desquelles les os sont réduits en poudre, comme pour une crémation classique, puis remis à la famille dans une urne.

Selon le Conseil National des Opérations Funéraires (CNOF), ce mode génère environ 100 kg de CO2 de moins que la crémation. De plus, son installation en zone urbaine est facilitée par la petite taille des infrastructures.

L’aquamation est actuellement légale en Australie, dans certaines régions du Canada et des États-Unis, ainsi qu’au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.


Humusation : un retour à la terre 100 % naturel

L’humusation est une méthode d’inhumation écologique qui consiste à enterrer le défunt à faible profondeur, sous un mélange de matières végétales. En 12 mois, le corps se transforme en humus fertile, sans impact nocif sur les sols ni les nappes phréatiques.

Cette alternative, encore non autorisée en France, est soutenue par des collectifs comme Humo Sapiens, qui militent pour une mort régénérative. Une étude de 2022, réalisée avec la MAIF, révèle que 46 % des Français se disent favorables à ce type d’obsèques naturelles.

Le 31 janvier 2023, la députée Élodie Jacquier-Laforge a déposé un projet de loi pour expérimenter l’humusation en France. Il s’agirait de définir un cadre juridique, incluant les zones autorisées et les formations aux techniques de compostage.


Retour en haut